mercredi 28 décembre 2011

Kenitra, centenaire de l’occupation

L’occupation de Kenitra en 1911 sous le prétexte de secourir la ville de Fès, était de la même manière que Casablanca fut prise en 1907, avec l’alibi de sauver les ressortissants européens y résidant.


La marche sur Kenitra visait en réalité la conquête de la plaine du Gharb, la soumission des Beni Hssen, ″pacification″ des régions de Fès, Meknès et la main mise sur les riches terres cultivables du haut Sebou.

Voici une vidéo qui essaie de célébrer les sacrifices, les luttes et les batailles héroïques des Bnin Hsen et des Zemmour, qui marquent une partie douloureuse de l'histoire de Kenitra.



jeudi 1 septembre 2011

Kenitra : Polémique autour du sort de la « Goute de lait »

La M.A.P. a publié dernièrement (24/08/11) un article (non signer) sur la « Goute de lait » de Kenitra. Dans cet article on peut lire :

« À la suite de la décision du conseil municipal de la ville Kénitra de construire, à la place de constructions en charpente datant de l'époque du protectorat, un immeuble en verre de huit étages contenant notamment un complexe socio-culturel, projet qualifié par l'historien Abdelkader Bouras de "crime contre la mémoire collective de la ville ". »

« " Goutte de lait ", du nom de la fondation internationale éponyme). Durant la grande famine ( Aam el boun), à l'époque du protectorat, les habitants de la ville faisaient de longues files d'attente à Dar lahlib pour recevoir les bons d'achat des produits de première nécessité, »

« Pour les contestataires du projet, les bâtiments font partie de la mémoire collective de la ville et témoignent des souffrances endurées par le peuple marocain sous le protectorat. »

« Selon M. Bouras, un symbole de la lutte et de la résistance du peuple marocain. M. Bouras affiche son intention de ne pas baisser les bras et appelle les associations de la société civile et les organisations politiques à lancer une campagne de collecte de signatures pour empêcher la destruction des locaux. »

« De son côté, M. El Madani El Maati, secrétaire générale de l'association des amis du Gharb et chercheur universitaire dans le domaine du patrimoine, sans nier la charge historique de Dar lahlib, rappelle qu'une commission mixte, à laquelle il avait participé aux côtés des représentants de l'agence urbaine, de la commune urbaine, de l'ordre régional des architectes, du ministère de la culture et de la province de Kénitra, avait été chargée de répertorier les bâtiments de la ville susceptibles de figurer sur une liste de patrimoine national. Trois critères devaient guider la commission dans son choix: l'importance architecturale, l'intérêt historique et l'état de la construction. La commission avait alors estimé que Dar lahlib n'avait d'intérêt architectural et n'était pas dans un bon état. »

Remarques  
 
Extrait
Commentaire
"Crime contre la mémoire collective de la ville ". » !!!
De quelle mémoire parle-t-on ? Nationale ou Coloniale ???
La Kasbah de Kenitra ne représente-t-elle pas la mémoire de cette ville ???

La grande famine ( Aam el boun)

Qu’elle est la différance entre les grandes famines qu’a connu le Maroc au 18eme – 19ème siècles et les conditions vécues lors de la deuxième guerre mondiale (au Maroc et dans le monde) ??? 

« Témoignent des souffrances endurées par le peuple marocain sous le protectorat »

On peut dire cela quand on n’a pas vécus à douar Rja Fellah, Douar Lbouchtyine, Douar Larma … sous le protectorat 

« Selon M. Bouras, la « Goute de lait » un symbole de la lutte et de la résistance du peuple marocain »

Si la « Goutte de lait » est un symbole de la lutte et de la résistance du peuple marocain, qu’est ce qu’on peut dire de la « Place des Martyrs » ( Sahat chouhada) 
« De son côté, M. El Madani El Maati rappelle que… la « Goute de lait » « n'avait d'intérêt architectural et n'était pas dans un bon état. »

Qui croire l’ ″ Historien ″ou le ″Chercheur ″???


Goutte de lait de Kenitra : Historique 


«  Aucun  renseignement sur le taux de mortalité des habitants [Européens entre 1912 et 1920]. Cette mortalité importante a été maintes fois signalée par les témoins :
″Les gens mouraient comme des mouches″
″Je suis arrivée en pleine épidémie de gastro-enterite. Les bébés mouraient comme des mouches″
p. 53
« Le départ des œuvres sociales est dû  à l’initiative de Monsieur BECMEUR, le premier Contrôleur Civile de Kenitra. Cruellement éprouvés par la disparition de leur fils, mort tragiquement [suicide], Monsieur et Madame BECMEUR décidèrent de fonder une œuvre pour nourrir et soigner les bébés [Européens] de Kenitra et qui mouraient en grand nombre.
Monsieur BECMEUR s’adressa à Madame la Maréchale LYAUTEY qui était la fondatrice de ″la Goutte de lait″ au Maroc. Celle-ci envoya sur place les religieuses ″Missionnaires de Marie″.
Pour des différentes raisons, ces religieuses refusèrent l’offre.
Mais en 1925, Marie –Emmanuelle BOUDE, la supérieure de la Congrégation du Sauveur et de la Sainte Vierge, dont la maison-mère se trouve dans la Creuse à LA SOUTERRAINE, sollicitée, envoya à Kenitra, la Mère SAINT-EUGENE, supérieure à ROME, accompagnée de quatre Sœurs…Leur travail consistait à stériliser le lait, à préparer les biberons »
p. 61-62
Kenitra (Ex Port-Lyautey)
Historique de la ville européenne sous le Protectorat Français 1911-1956
L.H  LAPLANCHE

On se demande où est :
1 - La ″mémoire collective de la ville ". !!!
2 - ″ La grande famine ( Aam el boun)″
3 -  Témoignent des souffrances endurées par le peuple marocain sous le protectorat″
4 -  ″ le symbole de la lutte et de la résistance du peuple marocain″
5 - Copie du B.O citant les bâtiments répertoriés comme patrimoine architectural de la ville de Kenitra :


La « Goutte de lait » de Kenitra ne figure pas sur cette liste.
Par contre la porte en arabesque de l’école Chaouki été répertoriée mais :

Porte répértoriée




Transformation de la même porte !!

Personne n'a pipa mot  !!!
La ″Goutte de lait″ dans le Monde :

I - HISTORIQUE

Devant un contexte démographique et social alarmant, la première « Goutte de Lait » est fondée à Fécamp le 16 Juin 1894 par le Docteur Léon Dufour, médecin et humaniste. Une natalité et une mortalité infantile supérieure à la moyenne nationale sont constatées dans ce département. Les différentes causes de la mortalité sont :
- l'entérite
- la tuberculose
- l'alcoolisme maternel ...
 « Or, la cause de l'entérite vient de l'alimentation vicieuse des nouveaux-nés. »
 « Le mauvais lait, voilà l'ennemi. »
Les femmes adoptent précocement l'allaitement au biberon. Le choix des biberons et la qualité du lait (composition et lait contaminé) sont mis en cause.
Enjeu médical et politique
La « révolution pastorienne » est un tournant majeur, la nécessité de la stérilisation du lait s'impose.

Les initiatives, comme celle de Budin, Variot ou Dufour, concernant la lutte contre la mortalité infantile sont à mettre en parallèle avec la lutte antialcoolique, la lutte antisyphilitique et la lutte antituberculeuse, qui se développent à la même époque ; tous ces fléaux dépeuplent la France et frappent les générations à venir.

II - ACTION MÉDICALE, SOCIALE ET PÉDAGOGIQUE
Organisation de l'œuvre de la « Goutte de Lait »
L'allaitement maternel est encouragé ; dans le cas d'allaitement mixte, l'œuvre fournit du lait. L'œuvre se charge de préparer elle-même le lait si impossibilité physique ou sociale pour la mère de nourrir son enfant. Le lait fourni subit des contrôles à tous niveaux de la chaîne et il est « humanisé », c'est-à-dire modifié après centrifugation.
Les mères de famille reçoivent leur panier de biberons stérilisés tous les jours en échange des biberons vides et de la tétine de la veille. Une consultation de nourrissons est jointe à la Goutte de Lait, consultation ouverte à tous, dont le fonctionnement est possible grâce à différentes subventions, dons, cotisations des membres.

Fonction sociale et morale
Solidarité sociale car d'abord destinée aux femmes pauvres, l'œuvre admet finalement les autres classes sociales.

III - EFFICACITÉ RÉELLE MAIS LIMITÉE
- Croissance irrégulière du nombre d'enfants nourris et soignés à la « Goutte de Lait » entre 1894 et 1926
- La promotion de l'allaitement maternel n'a guère été réalisée
- Baisse de la mortalité infantile, qui ne vient pas seulement de la « Goutte de Lait », mais aussi de l'ouverture de la maternité en 1900 et de la création d'un service d'enfants à l'hôpital de Fécamp.
Mortalité des enfants élevés à la « Goutte de Lait » :
section gratuite section _ payante section payante
Moyenne 1894/1907 20% 9% 5%
Moyenne 1894/1917 12% 4% 2%
L'efficacité est fonction de la situation sociale de ses « clients ».

IV - LA GOUTTE DE LAIT APRÈS LE DOCTEUR DUFOUR
A la mort du Docteur DUFOUR en 1928, son gendre, le Docteur MAUPAS, associé depuis longtemps à la « Goutte de Lait », prend la direction de l'œuvre. La transition est difficile.
L'œuvre es durable, mais elle s'essouffle car :
- les conditions sanitaires et sociales de la population s'améliorent
- les laits industriels ont fait leur apparition
- une nouvelle diététique infantile apparaît avec l'introduction des purées de légumes et de viande.
Les conditions qui l'ont fait naître (mortalité infantile due à la mauvaise alimentation et à la misère) ont disparu.

La Goutte de Lait de Fécamp est dissoute le 01.07.1972.

Livre-référence : Les biberons du Docteur DUFOUR
Édité par les Musées municipaux de Fécamp en 1997.



dimanche 19 juin 2011

Centenaire de Kenitra 2011/ 2013

En surfant sur le Web, j'ai trouvé une « nouvelle » qui mérite le détour. Voici le lien :




Si vous ne parvenez pas à vous connecter voici le texte de cette « nouvelle » :

« 2011/2013 - le 16/06/2011 : 18:30



... Cette année sera consacrée au port et on cherchera à réfléchir à l'avenir de Kénitra après l'arrêt de son activité portuaire», a ajouté M. ……. L'année d'après traitera de l'aménagement urbain et 2013 sera célébrée en partenariat avec l'Amicale des anciens kénitréens/Port-Lyautéens de Pau et Pays de l'Adour (AAKPPA) en France. (Journal Le Matin)


Septembre 2011 ou Année 2013 ou rien du tout ? That is the question ! »


Fin de citation


célébrer ces deux dates, c’est célébrer l’époque colonial : la première date 1911, le débarquement français à Kenitra  et la deuxième date 1913, la visite du Résidant Général Maréchale Louis Hubert Lyautey à Kenitra (B.O. n° 23) .

lundi 9 mai 2011

Kenitra : section indigène de commerce et d’industrie, Chambre d'Agriculture du Gharb et la commission municipale mixte de 1912 à 1932

« Voici que vient de se créer la Chambre d'Agriculture du Gharb. Je désire vivement voir élargir leurs attributions, s'affermir le principe de leur consultation préalable à toute mesure touchant aux intérêts privés, voir leurs présidents élus prendre l'initiative de demander leur convocation en dehors des périodes prévues. Je demande instamment à tous les chefs des régions et de municipalités de vivre avec elle en intime et constant contact, et de les associer dans la plus large mesure à l'administration de la cité et au développement du pays, Je leur demande, enfin, d'y réserver une large place à l'élément indigène, si particulièrement intéressant en ce pays, si réellement accessible au progrès, si disposé à s'associer à l'œuvre que nous avons à y remplir… »
Lyautey.- Paroles d'action. - P 121-122

Les membres indigènes appelés à faire partie de la commission municipale mixte de Kenitra.

1915
Bulletin Officiel:N° 115
Arrêté Viziriel du 23 décembre 1914
Membres de la Commission municipale provisoire de Kenitra. p 6

Membre notable indigène :
SI MACHICH BEN ABDESSELAM EL ALAMI

1916
B.O :N° 168
Arrêté Viziriel du 25 Décembre 1916 portant augmentation du nombre des membres de la Commission municipal de Kenitra et renouvellement des pouvoirs. p 37.

Les pouvoirs des autres membres en exercices sont renouvelés pour une année

1917
B.O :N° 220 :
Arrêté Viziriel du 12 Décembre 1916 portant renouvellement des pouvoirs des membres de la Commission municipale de Kenitra. p 20

SI MAACHICH EL ALAMI

B.O :N° 243 :
Arrêté Viziriel du 15 Mai 1917 portant dissolution de la Commission Municipale actuellement en exercice et création d’une Commission Municipale nouvelle à Kenitra. p 671

Membres indigènes
SI MAACHICH BEN ABDESSELAM EL ALAMI
SI MOHAMMED COHEN

1919
B.O :N° 341 :
Arrêté Viziriel du 16 Avril 1919 portant nomination des membres de la Commission de recensement de la Taxe urbaine pour la ville de Kenitra. P 400

SI MOHAMED COHEN

1921
B.O :N° 433 :
Arrêté Viziriel du 19 Janvier 1921 portant prorogation des pouvoirs des membres de Commission municipale de Kenitra. p 228

Membres indigènes :
Si MECHICH BEN ABDESSELEM, commerçant ;
Si MOHAMED COHEN, commerçant

B.O :N° 478 :
Arrêtés Viziriels du 5 Décembre 1921 portant désignation des notables de la ville de Kenitra, appelés à faire partie de la commission municipale mixte de cette ville en 1922. p 1944

Membres indigènes Musulman :
M. DJILALI BEN MOHAMED BENANI, commerçant-propriétaire
M. MOHAMMED COHEN, Commerçant

1925
B.O :N° 641 :
Arrêté Viziriel du 31 Décembre 1924 modifiant la composition de la commission municipale mixte de Kenitra et portant désignation des notables appelés à faire partie de cette commission municipale, en 1925. p 169

Sont nommés membres de la commission municipale mixte de Kenitra, pour l’année 1925, les notables dont les noms suivent :

Si Jilali ben Mohamed Benani, commerçant
Miloud ben Mohamed ben Abdallah, commerçant
Mohamed Cohen, commerçant et transitaire

1926
B.O :N° 689 :
Arrêté Viziriel du 26 Décembre 1925 désignant les notables de la ville de Kenitra appelés à faire partie de la commission municipale mixte de cette ville en 1926. p 5.

Sont nommés membres de commission municipale mixte de Kenitra, pour l’année 1926, les notables dont les noms suivent :

Si Jilali ben Mohamed Benani, commerçant en gros ;
Mohamed Cohen, négociant, commerçant, transitaire ;
Miloud ben Mohamed ben abdallah, négociant.

1927
B.O :N° 742 :
Arrêté Viziriel du 30 Décembre 1926 modifiant la composition de la commission municipale mixte de Kenitra, et portant nomination des membres de cette commission pour l’année 1927. p 77

Sont nommés membres de la commission municipale de Kenitra, à compter du 1er janvier 1927 :

Si Mohamed Cohen, négociant transitaire ;
Si Jilali ben Mohamed Benani, commerçant en gros ;
Miloud ben Mohamed ben Abdallah, négociant ;
Haj Driss ben el Abbès, commerçant;
Si Mohammed Jaïdi, commerçant ;
Abdallah ben Doukkali, commerçant.

B.O :N° 772 :
Arrêté Viziriel du 23 Juillet 1927 portant remplacement d’un membre marocain de la commission municipale mixe de Kenitra. p 1811.

Si Mohammed ben Haj Ahmed Diouri est nommé membre de la commission municipale mixte de Kenitra, à dater de la publication du présent arrêté au « Bulletin officiel », en remplacement de Si miloud ben Mohammed ben Abdallah, démissionnaire.

1928
B.O :N° 793 : Arrêté Viziriel du 24 Décembre 1927 portant nomination de membres de la commission municipale mixte de la ville de Kenitra. p 7

Sont nommés membres de la commission municipale mixte de la ville de Kenitra, à compter du 1er Janvier 1928 :

Si Mohamed ben Haj el Alou;
Si Mohamed ben Mustapha Sassi

1929
B.O :N° 845 :
Arrêté Viziriel du 29 Décembre 1928 portant nomination de membres de la commission municipale de la ville de Kenitra. p 7.

Sont nommés membres de la commission municipale mixte de la ville de Kenitra, à compter du 1er Janvier 1929 :

Si Mohammed Zizi, négociant ;
Abbès ben Tahar Chaoui, commerçant ;
Mohammed ben Abderrahman, propriètaire.

1930
B.O :N° 897 :
Arrêté Viziriel du 20 Décembre 1929 portant nomination de membres de la commission municipale de la ville de Kenitra. p 10.

Sont nommés membres de la commission municipale mixte de la ville de Kenitra, à compter du 1er Janvier 1930 :

Si Moulay Hassan ben Ahmed el Alami, commerçant ;
Si Mohamed el Alami Ouazzani, commerçant ;

1931
B.O :N° 953 :
Arrêté Viziriel du 22 Décembre 1930 portant nomination de membres de la commission municipale mixte de la ville de Kenitra. p 118.

Sont nommés membres de la commission municipale mixte de la ville de Kenitra, à compter du 1er Janvier 1931 :

Si Mohammed ben Zakour Fassi, commerçant ;
Si Abdallah ben Mostafa Sassi, commerçant.

B.O :N° 969 :
Arrêté Viziriel du 9 Mai 1931 portant nomination d’un membre de la commission municipale de Kenitra. p 633.

Si Haj Boubker Zemmouri el Fassi, négociant, est nommé membre musulman de la commission municipale mixte de Kenitra, en remplacement de Si Mohammed el Alami Ouazzani, commerçant, dont la démission a été acceptée.

Et les membres de la Section indigène de commerce et d’industrie à Kenitra

1921
B.O :N° 477 :
Arrêté Viziriel du 26 Novembre 1921 portant création d’une section indigène de commerce et d’industrie à Kenitra et nomment les membres de la dite section. p 1910.

Sont nommés membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra, les notables désignés ci-après :

SI DJILLALI OULD MECHICHE, de Fès
HADJ TAHAR BEL LAMINE, de Fès
DJILALI BENNANI, de Fès
SI MOHAMED BEN AOMAR COHEN, de Fès
SI TAHAR BEN LARBI, de Salé

1922
B.O :N° 527 :
Arrêté Viziriel du 3 Novembre 1922 prorogeant les pouvoirs des membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra. p 1687.

Sont prorogés jusqu’au 30 septembre 1923 les pouvoirs conférés aux notables nommés membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra.

1924
B.O :N° 629 :
Arrêté viziriel du 30 Septembre 1924 renouvelant les pouvoirs des membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra. p 1709.

Sont renouvelés jusqu’au 30 septembre 1925 les pouvoirs conférés aux notables nommés membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra.

1925

B.O :N° 680 :
Arrêté Viziriel du 30 Septembre 1925 portant renouvellement des pouvoirs des membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra .p 1750.

Sont renouvelés jusqu’au 30 septembre 1926 les pouvoirs conférés aux notables nommés membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra.

1926
B.O :N° 739 :
Arrêté Viziriel du 18 Octobre 1926 renouvelant les pouvoirs des membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra. p 2405.

Sont renouvelés jusqu’au 30 septembre 1927 les pouvoirs conférés aux notables nommés membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra.

1927
B.O :N° 784 :
Arrêté Viziriel du 17 Octobre 1927 renouvelant les pouvoirs des membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra. p 2426.

Sont renouvelés jusqu’au 30 septembre 1928 les pouvoirs conférés aux notables nommés membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra.

1928
B.O :N° 834 :
Arrêté Viziriel du 29 Septembre 1928 renouvelant les pouvoirs des membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra. p 2674.

Sont renouvelés jusqu’au 30 septembre 1929 les pouvoirs conférés aux notables nommés membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra.

1929
B.O :N° 889 :
Arrêté Viziriel du 12 Octobre 1929 renouvelant les pouvoir des membres de la section indigène de commerce et d’industrie de la ville de Kenitra. p 2672.

Sont renouvelés jusqu’au 30 septembre 1930 les pouvoirs conférés aux notables nommés membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra.
Est nommé membre de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra, le notable Si Mohammed Diouri, en remplacement de Si Tahar ben Larbi.

1930
B.O :N° 939 :
Arrêté Viziriel du 29 Septembre 1930 renouvelant les pouvoirs des membres de la section indigène de commerce de Kenitra. p 1207.

Sont renouvelés jusqu’au 30 septembre 1931 les pouvoirs conférés aux notables nommés membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra.

1931
B.O :N° 993 :
Arrêté Viziriel du 10 Octobre 1931 renouvelant les pouvoirs des membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra. p 1287.

Sont renouvelés jusqu’au 30 septembre 1932 les pouvoirs conférés aux notables nommés membres de la section indigène de commerce et d’industrie de Kenitra.

Source : Bulletin Officiel de 1912 à 1932

« …Enfin, vous avez voulu, dès l'origine, faire leur place aux
collaborateurs indigènes.
Vous en avez déjà senti tout le bénéfice, vous le sentirez plus encore à mesure que la communauté de langage se développera, que les contacts se resserreront. »

Lyautey.- Paroles d'action. - P342

mardi 1 février 2011

Kenitra : Centenaire du débarquement français 1911-2011

L’année 2011 représente le centenaire du débarquement français à Mehdia/Kenitra, action menée sous le prétexte de secourir la ville de Fès, de la même manière que Casablanca fut prise en 1907, avec l’alibi de sauver les ressortissants européens y résidant. La marche sur Kenitra visait en réalité la conquête de la plaine du Gharb, la soumission des Beni Hssen, ″pacification″ des régions de Fès, Meknès et la main mise sur les riches terres cultivables du haut Sebou. Sur le lien suivant : Kenitra : Centenaire du débarquement  . Nous essayerons, tout au long de l’année 2011, de prendre connaissance de l’occupation de Kenitra ainsi que le débarquement français à Mehdia en Avril 1911. Au début de chaque mois, nous découvrirons une partie.  


« Une tête sans mémoire est une place sans garnison.»-Napoléon Bonaparte

mercredi 24 novembre 2010

Kenitra sur des cartes avant le protectorat


Carte n° 1




 Carte n° 2







Carte n° 3





Carte n° 4




dimanche 21 novembre 2010

Kenitra précolonial

« Vous savez qu’en pays marocain, hors des grandes villes, où les maisons de pierre sont enveloppées de hautes murailles, le domicile, la maison, même dans les villages fixes, s’est la tente »
Contre la guerre au Maroc - Jean Jaurès - 1908. p 25